mais non!!!!! en voila encore un peu!
Et pas des moindres, c'est le dernier chapitre "informatisé"
Chapitre 4 : "Le retour d’un guerrier"
Il ne passa pas un jour sans que Mignone pense à lui. Pourtant, tout le monde semblait peu à peu l’oublier.
Des jours, des semaines, des mois passèrent sans qu’aucun signe de vie du jeune elfe ne fût donné. Parfois une rumeur infondée le disait à tel ou tel endroit, et chacune de ces rumeurs se révéla fausse, mais Mignone fit tout de même le voyage jusqu’aux lieux que les voyageurs indiquaient.
Même les armées d’hommes-bêtes n’intéressaient plus la Mithra. Rien ne contait plus, à ses yeux, que celui qui l’avait élevé. Elle ne combattait plus. Elle consacra tout son temps à la recherche de son bien-aimé.
Tous des piliers de bars, des soiffards avec une ardoise aussi longue qu’un voyage vers l’Orient… Tous colportant des rumeurs afin de touche quelques récompenses…
C’est le jour où Mignone se senti le plus désespérée qu’elle fut contactée par un courrier portant le sceau de Bastok. Elle ne prit pas cette lettre au sérieux au premier abord, mais son expéditeur était de renommée dans la ville, et elle ne pouvait pas l’ignorer.
Sur un morceau de papier jaunâtre, identique à celui que l’on pouvait trouver dans les boutiques de sorcellerie étaient inscrits ces mots :
« Chère Mignone, J’ai aperçu voici quelques jours un homme ressemblant fort a votre compagnon d’aventure. Il était néanmoins plus âgé que je ne l’ai connu, et je crains que quelques maléfices planent sur sa lignée. Présentez-vous à ma boutique dès que vous le pourrez afin que nous nous entretenions à ce sujet. Votre dévoué Sororo Le-Scrible »
Mignone était aussi excitée qu’intriguée par ce message. De quoi le mage Taru pouvait-t-il parler… Un maléfice ? Un homme plus âgé ? Sa curiosité était dévorante.
Dans l’heure qui suivit, la Mithra avait bouclé ses bagages et s’était rendue à l’étable afin de faire route vers Bastok à dos de Chocobo. Le voyage à travers les Dunes de Valkurm était beaucoup plus sur ainsi ! Et beaucoup plus rapide aussi…
Arrivée à la boutique de magie, la jeune aventurière fut accueillie avec un profond respect.
- Bienvenue Mademoiselle, dit Sororo d’une voix à la fois joyeuse et étouffée par une sorte de gène. Suivez-moi dans l’arrière boutique, certaines oreilles ne doivent pas entendre ce que j’ai à vous dire.
- Je vous remercie de m’avoir contacté, et vous suis reconnaissante de l’aide que vous pourrez m’apporter, Monsieur Sororo, répondit-elle en lui emboîtant le pas.
Une fois à l’abri des personnes indiscrètes et commères en tout genre, Sororo repris :
- J’ai bien connu votre Madheo, je l’ai vu grandir auprès de Yodaruda, et à plus d’une reprise, ce gamin m’a rendu service. Bien que je n’appréciais pas toujours les méthodes de mon ami, je savais que Madheo deviendrait un Grand Homme.
- J’ai fouillé ce continent dans ses moindres recoins, sans que personne n’ait jamais pu m’apporter une quelconque aide. Je ne pense pas que sa renommée soit si grande, mais ses qualités en tant que guerrier ainsi que compagnon sont sans limites. Quel est cet homme dont vous me parliez dans votre lettre ? S’agit-il vraiment de lui ?
- J’y viens, mon amie, j’y viens… J’ai croisé cet homme à plusieurs reprise dans Bastok, mais je n’ai fait un rapprochement direct qu’après la disparition de Yodoruda, le père adoptif de Madheo, ainsi que mon meilleur ami.
L’homme était vêtu de guenilles et d’une apparence répugnante. J’ai entendu dire qu’il s’était infiltré dans l’Airship à Jeuno pour rejoindre notre ville.
C’était un mécréant, qui volait sa nourriture et ne répondait à aucune question sur lui. Je ne suis même pas sur que quelqu’un ici l’ait entendu parler. Ordinairement, un homme comme lui aurait fini enfermé dans les Mines de Gusgen, attaché à un mur en attendant que les chauves-souris viennent le dévorer vivant.
Néanmoins, il paraîtrait que les gardes avaient reçu l’ordre de le laisser en paix. Ils allèrent même jusqu’à le protéger lorsqu’un commerçant voulu rendre justice lui-même.
J’ai vu sortir cet homme de chez mon ami Yodaruda un jour, mais je n’ai jamais su pourquoi il lui avait rendu visite. Mon ami ne voulu laisser échapper un traître mot à son sujet.
Il faut dire que tout le monde le craignait ici… Le vagabond avait un regard vide, tel une âme égarée. Plus le temps passait, et plus il était « agité »…
- Ainsi personne ne sait rien sur lui, repris Mignone. Il sème la pagaille, pille les commerçants mais est protéger par les gardes. Etait-il puissant ? Etait-il tout simplement craint, autant pas les gardes que par les habitants ? Cette histoire est captivante, mais j’ai toujours autant de mal à faire un quelconque rapprochement avec Madheo.
- Il avait plutôt l’air frêle et inexpérimenté. Les quelques semblants de vêtements qu’il portait ne procuraient qu’une moindre protection, et nul aventurier avec cet accoutrement n’aurait osé s’aventurer en dehors des murs de cette ville. Il fut pourtant surpris à utiliser la magie avec une facilité et une rapidité déconcertante ! Ses sorts étaient basiques, mais il terrassait la moindre menace d’un simple geste.
Les Gardes avaient eux aussi l’air de le craindre, mais je ne sais pourquoi. Je pense qu’ils étaient tenus au silence.
Le seul rapport avec votre Madheo, est que le vagabond n’a plus été vu depuis environ deux jours, et que Yodaruda à disparu de Bastok depuis. Je crains que la ressemblance du vagabond avec Madheo n’était pas qu’une coïncidence et je m’inquiète pour mon ami. Il eu l’air terrifié après le passage de cet homme. Je crois que mon ami Yodaruda est le lien entre votre aventurier et ce vagabond, lui-seul peux vous en apprendre d’avantage. Retrouvez le et peut-être vous retrouverez votre ami.
Sororo tendit une lettre à la jeune Mithra, à l’attention des Hauts Rangs de Bastok pour qu’elle puisse y obtenir un ordre de Mission. Bien que Mignone n’ait toujours pas de réponses sur l’endroit ou elle pouvait retrouver son bien-aimé, elle avait confiance dans les propos du Taru, et gardait espoir que cette piste l’aide dans ses recherches.
Elle se rendit à Metalworks afin de prendre son ordre de mission, stipulant à quiconque de coopérer dans l’intérêt de la Nation. Le magicien avait une forte influence et Mignone put enfin poser les bonnes questions.
Elle commença par les gardes, et essaya de comprendre pourquoi ceux-ci devaient protéger le vagabond. Bien qu’ils ne purent lui répondre précisément, les gardent répondirent qu’ils avaient vu cet homme étrange faire plusieurs allé-venus chez Yodaruda, et que Cid en personne avait demandé à chaque garde qu’il ne soit fait aucun mal à l’homme, et qu’il prendrait la responsabilité de ses moindres faits et gestes.
Elle apprit ensuite que Cid s’était rendu à une conférence au duché de Jeuno, et prit le premier vol pour la Grande Cité. C’est à Ru’lude Garden qu’il lui accorda une audience.
Mignone interrogea Cid sur Yodaruda, mais l’homme ne put lui donner de réponse. En revanche, lorsqu’elle lui avoua qu’elle recherchait le Vagabond, Cid s’essaya et raconta à Mignone ce qu’il savait sur lui.
- Cet homme est une vieille connaissance, je lui devais un grand service, commença-t-il.
- Quel genre de service ? enchaîna la Mithra
- Il m’a sauvé la vie durant la Grande Guerre. Il avait totalement disparu de la surface de Vana’diel, je le croyais même mort. Je ne sais pas comment il est arrivé à moi, mais il semble avoir perdu totalement la mémoire. Selon ses dires, certaines périodes de sont passé lui reviennent comme des flashs… Lorsqu’il croise quelqu’un, touche un objet… Il m’a dit vouloir retrouver la mémoire par lui-même, et m’a demandé de l’aider dans la redécouverte de sa vie. J’ai donc demandé à chaque garde de ne lui poser aucune question, et de le laisser libre de tout mouvement afin qu’il puisse retrouver ses souvenirs.
- Savez-vous où il est actuellement ?
- Une chose est sûre, il a quitté Bastok. Et il est parti à pied. Je pense qu’il à voulu traverser divers endroits pour se remémorer un maximum de choses. Et je suis persuadé qu’il finira par revenir ici-même, à Jeuno. Nous sommes sur une plate-formes tournante pour tout aventurier.
- Quel est son nom ?
- Il m’a fait promettre de ne le dire à personne, pas même a sa femme ou ses enfants.
- Pourriez-vous me dire si cet homme serait capable de m’aider à retrouver Madheo ?
- Je ne sais pas s’il sait où Madheo se trouve, mais il est certain qu’il le connaît, il est peut-être également à sa recherche, ce qui expliquerait ses visites à Yodaruda. Si vous le trouvez et que vous voulez le questionner à propos de Madheo, je vous suggère de le faire de façon subtile. Il aurait vite fait de mal interpréter certaines questions.
- Comment cela ?
- Il veut recouvrer la mémoire, pas qu’on lui raconte sa vie. Je dois couper court à cet entretient. Bonne chance dans vos recherches.
A sa sortie de Ru’lude Garden, Mignone, qui en fin de compte n’avait pas appris beaucoup de l’entretien avec Cid, fit une rencontre aussi inattendue que comique : Un chocobo, marchant parmi les passants à travers Jeuno, monté par un Taru complètement endormi.
Elle se mit en travers du chemin de l’animal, qui surpris se mit à cabrer, en envoyant valser son cavalier un mètre plus bas. Le bruit sec et sourd du petit être s’échouant sur le sol fit sourire la Mithra.
Elle marcha jusqu’à ses côtés, le toucha du bout du pied, puis du bout du doigt sans que le Taru ne réagisse.
Naturellement, les bonnes jeans du Duché étaient trop fiers pour se préoccuper de la scène et venir voir ce qu’il se passait.
Elle se mit à secouer le petit homme et commença à sourire un peu moins. L’ex cavalier était vêtu d’une tenue de mage, et d’un bâton de Kirin, une arme qui accroissait les résistances faces aux éléments, et conférait à un mage une puissance phénoménale.
La jeune femme se rendit alors compte que l’aventurier devait être quelqu’un de très important pour transporter un tel équipement. Elle le chargea sur son dos et le mena à l’infirmerie.
Le guérisseur qui l’accueilli se rendit tout de suite compte de l’état critique dans lequel était le pauvre Taru. Il avait dû mener une bataille pénible le menant à bout de force pour être dans un tel état d’épuisement. Il lui ne faudrait pas moins de deux jours avant sur pied, même avec les meilleurs soins.
Il portait aussi une bague, une de celle que ne voyait que très peu, puisqu’elle était octroyée qu’aux aventuriers reconnus de Bastok. Le destin avait décidé de sourire à Mignone. Yodaruda avait tout simplement fait son retour devant elle.
La Mithra attendit donc avec toute son impatience de pouvoir interroger le mage au sujet du vagabond. Lorsqu’elle pût en fin lui parler, le Taru à peine remis de ses sueurs lui dit enfin tout ce qu’elle voulait entendre… ou presque.
- Sororo m’a envoyé afin de vous retrouver, Monsieur, entama Mignone. Il se faisait beaucoup de soucis depuis votre disparition, surtout qu’un vagabond a été aperçu auprès de votre demeure. Votre ami craignait qu’il vous soit arrivé malheur.
- Il n’était pas loin du compte… Voyez dans quel état je me trouve ! Lui répondit le convalescent.
- Comment cela ? Est ce vagabond qui vous a mis dans un tel état ?
- Non ma belle, ce vieillard est certes puissant, mais il à perdu beaucoup de ses talents. Sa mémoire à été affectée et ses aptitudes aussi. Je dois néanmoins avouer que tout lui revient plutôt vite en tête. Je crois qu’il est sur la voix de la guérison. S’il ne l’est pas, seule la mort l’attend !
- Vous étiez partis ensemble ?
- Tout à fait. Il m’avait demandé de l’accompagner dans sa quête de souvenirs. Nous nous sommes donc mis à parcourir Vana’diel afin que les paysages puissent réveiller ses sens. Il a commencé à devenir hystérique lorsque nous nous sommes aventurés à Eldieme Necropolis.
Nous sommes revenus ici, à Jeuno et il à ouvert une vielle malle ou se trouvaient toutes ses affaires. Puis, je l’ai suivit jusqu’au château de Zvahl, où nous nous sommes fait attaquer par un démon que l’ont appelle le Marquis Amon. J’ai donné tout ce que j’ai pu dans ce combat, mais ai perdu connaissance. Je ne me rappelle pas de la suite, seulement de m’être réveillé ici.
- Qui est cet homme ?
- Je suis tenu au secret. Je n’ai pas pu protéger des personnes qui lui étaient cher autrefois, et je me dois de respecter ma parole. Veuillez me pardonner.
- Merci de ces informations, je me mets en route pour ce château.
- Attendez, interrompit le Taru dans un sursaut. Cet endroit n’est pas fait pour quelqu’un de votre carrure. Prenez ceci, afin de vous dissimuler parmi les dangers qui vous guettent.
Le petit homme tendit une poudre magique à la jeune femme. Une poudre ayant le pouvoir de dissimuler les être vivants aux yeux des autres.
Mignone se téléporta au glacier de Xarcabard, en direction du château de Zvahl. L’objet de Yodaruda étant d’une puissance extra-ordinaire. Elle se faufilait parmi les monstres sans en être inquiétée. Malheureusement, ce qu’elle ne savait pas, c’était que le charme était de courte durée. Arrivée à quelques pas du château maudit, les effets de la poudre magique se dissipèrent, et Mignone fût en proie à plusieurs démons.
Fermant les poings la Mithra mis toutes ses forces pour frapper ses opposants, mais en vain. Ceux-ci étaient bel et bien plus forts qu’elle, et Mignone pouvait déjà entrevoir la Faux de la Mort s’abattre lentement sur elle.
L’ennemi lui faisant face allait laisser écraser son arme contre son corps lorsqu’il s’écroula, manquant par la même occasion l’aventurière.
Derrière lui, un grand Elfe, aux cheveux aussi blanc que les nappes des neiges qui les entouraient. Il se tenait à moitié courbé, une main tendu devant son visage, l’autre au-dessus de sa tête. Un flux incandescent tournoyait autour de lui.
Soudain ses mains se rejoignirent et les flammes se mirent à danser dans une frénésie assourdissante, accompagnée de cris de douleurs des quatre autres démons derrière la jeune femme. Ils s’effondrèrent à leur tour.
- Quelle folie guide vos pas en ces lieux, jeune inconsciente ?!
- Merci Ô puissant guerrier. Je suis à la recherche d’un homme dont j’ignore même le nom. Je m’appelle Mignone, Aventurière au service de San D’Oria. Puis connaître votre nom, vous qui m’arrachez ainsi des griffes de la mort ?
- Je suis Jundal. Au service de Jeuno !
Mignone tressaillit.
Bien sur, elle connaissait ce nom. Un héros d’autrefois, que tout le monde pensait mort. La seule personne pouvant être le lien dont parlait Sororo. La Mithra se souvint de la lettre de Sororo : « je crains que quelques maléfices planent sur sa lignée ». Ces quelques mots prenaient ici toute leur importance.